ááÇÊÕÇá ÈäÇ ¡ ÇäÞÑ ÝæÞ ãæÇÖíÚäÇ ÇáÚáãíÉ
ÊÑÍíÈ
åÏÝäÇ¡ ááãÖí ÞÏãÇ äÍæ ÞáÈ Çááå

ááÇÊÕÇá ÈäÇ

ÇáÍÑíÉ Ýí ßäÚÇä

ÊÃËíÑ ÈæãíÑÇäÌ

ÇáãÚÑÝÉ æÇáÍíÇÉ

åÏÝäÇ

ÇáÇäÊÞÇá ÇáäÇÌÍ

ÝÑäÓÇ æ Çááå

ãÍÑÑ ÇÓÑÇÆíá

ÇÞÑÃ ãÚ ÇÛÇäí

ÇáåæáæÏæãæÑ¡ ÇáåæáæßæÓÊ

ãæÇÖíÚ ÚáãíÉ

 ááÃäËì ÇáÊäÇÓáí

ÇáÝÕá ÇáÓÇÈÞ ÇáÕÝÍÉ ÇáÑÆíÓíÉ ááßÊíÈ ÇáÝÕá ÇáÊÇáí
ÇáÝÕá ÇáÊÇáí ÃÚáì

ãÍÑÑ ÇÓÑÇÆíá

CHAPITRE 6


Et l’Église devint l’Épouse de Christ !


Le peuple racheté ne doit pas être divisé pour pouvoir porter du fruit selon Dieu, car la part de société qui met en pratique sa vie sociétale selon les préceptes enseignés par l’église, est là pour apporter à celle-ci ce que le mari apporte à la femme dans le couple. C’est pourquoi nous devons revenir quelque peu en arrière pour regarder à ce qu’est l’église, afin de ne pas attribuer la valeur « d’Églises » à l’ensemble de celles-ci, comme il est coutume de le faire, plutôt qu’à l’ensemble des binômes églises / sociétés.

Comme chacun sait, l’église n’est pas le bâtiment du même nom, mais l’ensemble de tous les chrétiens travaillant à sortir le peuple racheté d’Égypte. Toute personne, tout couple dans l’église est donc appelée « génétiquement » à travailler selon un mode XX, dans le meilleur choix d’esprit et sentiments originels possibles, qu’il s’agisse de son ou ses guides spirituels, ou de l’ensemble des personnes la constituant. Pour les personnes ou les couples dont l’appel de Dieu correspond à une fonction XY, il en va donc de même durant leur temps de formation au désert, généralement durant leur enfance, sauf qu’ils seront appelés à quitter l’église à leur maturité spirituelle, sans pour autant se détourner des valeurs spirituelles X enseignées par celle-ci. S’il en est ainsi ce n’est pas qu’ils ne fassent plus partie du peuple de Dieu, comme nous l’avons regardé, mais bien pour que l’appel correspondant à leur « génétique » soit respecté. Il en va en effet de même pour l’église que dans le corps humain, car il ne serait pas possible qu’une cellule XY puisse vivre et se multiplier dans un corps XX, sans créer des difficultés de survie à l’un des deux, voir aux deux. C’est aussi pourquoi chaque cellule de l’église, qu’est l’individu ou le couple dans celle-ci, ne peut fonctionner que dans l’appel de Dieu à la vocation qui lui est attribuée et ne peut évoluer spirituellement sans une complémentarité, lui apportant le soutien à la faiblesse générée par sa spécificité.

Comme nous l’avons déjà dit, et comme il en va de tout humain, homme ou femme, l’erreur de l’église est de croire que si tous les autres lui donnaient raison dans sa façon de percevoir les choses, mais surtout d’agir en conséquence et dans les proportions qu’elle envisage, tout serait merveilleusement vécu dans une harmonie sans fin avec le Saint-Esprit de Dieu.

C’est là une erreur fondamentale et un égocentrisme charnel, qui n’est pas spécifique à l’église, mais à la nature originelle de tout humain, car dans sa sincérité, la part de société complémentaire à l’église est parfois tout aussi charnelle dans ses réactions, bien qu’en opposition aux valeurs divine. C’est cette société qui est appelée à entrer dans la bonne mise en pratique des voies divines, en vue de sortir un jour de la tutelle de Satan, mais ce n’est pas pour autant qu’elle place toujours tous les critères de la parole de Dieu dans le bon sens. Tous ces égarements conduisent à des querelles bien compréhensibles, mais ce n’est pas pour autant que chacun soit juste devant Dieu, puisque chacun reste encore aujourd’hui dans une part charnelle de lui-même. Heureusement pour nous, comme il en est depuis les débuts de l’homo sapiens, Dieu nous regarde au travers de notre sincérité et depuis qu’Il a donné Jésus, Il attend de nous que nous n’essayions pas de faire par nous-mêmes, ce qu’Il veut Lui-même nous donner. Ce n’est pas pour autant qu’Il ne tente pas de nous faire prendre conscience les uns et les autres, de nos erreurs respectives, car c’est là son objectif pour chacun, afin que bientôt, nous puissions tous vivre en paix.

Dieu ne veut pas que nous utilisions nos individualités comme des valeurs fondamentales, afin de contenir l’humanité sur les bases de valeurs qui lui sont indispensables, mais aussi pour la sortir à terme, de la tutelle de Satan. Sans cette sécurité spirituelle dans laquelle chacun a besoin de l’autre, il serait facile aux plus forts d’imposer définitivement cette force sur tout autre, tout comme il serait possible aux plus séducteurs, de valoriser leurs propres travers pour les faire accepter de tous, qu’ils soient hommes ou femmes, églises ou sociétés. Nous ne pouvons pas nier que ce soit déjà en partie le cas dans nos diverses sociétés et depuis toute éternité. Le fait cependant, qu’il puisse y avoir une modération aujourd’hui par des sociétés à caractère démocratique, prouve bien que les barrières spirituelles de notre génétique, ont toujours été efficaces à éviter une déviation trop profonde de l’humanité, vers des penchants naturels des uns ou des autres. Ces penchants naturels ne sont d’ailleurs pas dus uniquement au caractère égocentrique de leurs principaux représentants, mais également à la part d’idolâtrie provenant de l’ensemble de la société, qui comprend alors l’église. La structure la plus décriée qu’est souvent l’église, devient ainsi indispensable à son binôme et c’est pourquoi l’homme et la femme, tout comme les structures sociétales et l’église, sont si souvent en désaccord, mais se recherchent sans cesse par nécessité de survie.

La constitution de l’église représente donc une difficulté majeure, étant donné que son rôle est d’apporter à la société les valeurs divines fondamentales, que la femme apporte au mari, selon le terme « ezer kenegdo » dans le couple. Ce qui est donc vrai pour la femme, l’est également pour l’église, car si ce sont elles qui apportent les valeurs divines tant dans le couple, que dans la société, ce n’est pas pour autant que ce soit à elles d’en imposer la mise en pratique selon leurs propres mises en application. Cela ne veut surtout pas dire que tous leurs agissements seront toujours contestables devant Dieu, car s’ils représentent la vision charnelle de la bonne mise en pratique, ils s’approchent toutefois de la volonté divine tant que la part de la société qui lui est attachée ne l’a pas mise en pratique sous la conduite du Saint-Esprit.

Nous devons donc regarder sans la condamner à la difficulté structurelle de l’église, au travers des valeurs fondamentales qu’elle se doit d’apporter, comme la femme y est confrontée dans le couple. Si la femme est seule à les apporter dans le couple, ces valeurs risquent en effet d’être multipliées à l’excès dans l’église, par la coalition de l’homme et de la femme appelés l’un et l’autre à un même type de fonctionnement XX. Cela conduit les plus charnels à s’allier dans une mauvaise mise en pratique et à sortir de leur rôle de sentinelle envers la société, en y pratiquant un rôle de général en chef. Cela ne veut pas dire que les mises en pratique de la parole de Dieu dans l’église seront toujours dans un sens autoritaire, car les comportements délétères peuvent être tout aussi perfides, étant donné qu’ils conduisent à une tiédeur spirituelle. Quelque soit l’orientation de l’erreur, lorsqu’il y a alliance des comportements au profit des spécificités de l’un ou de l’autre par idolâtrie, les deux se soutiennent dans les erreurs de leur logique charnelle et imposent au nom de Dieu, à l’ensemble de la société et de l’église, ce que Satan va pouvoir multiplier au travers de leur coalition.

Il est bien évident que c’est là, la source de tout intégrisme, qu’il s’agisse de la prise de pouvoir par l’église pour imposer son interprétation de la parole de Dieu à la société, tout autant qu’il peut en aller à l’opposé par un écrasement des valeurs de l’église au profit de l’interprétation du reste de la société, hors des valeurs divines. Si dans ce dernier cas, la situation n’est plus considérée comme un intégrisme, le résultat est peu différent, car à terme, les idéologies humaines agissent sur la société exactement comme les religions intégristes le font.

Comme la femme, l’église n’est donc pas infaillible et c’est pourquoi, l’église désireuse de faire la volonté divine, plutôt que la sienne, doit rester vigilante à ne pas se structurer de façon à pouvoir produire quelque intégrisme que ce soit, comme  le signalait déjà l’apôtre Paul dans 1 corinthiens 11 -17/19 : « En donnant cet avertissement, ce que je ne loue point, c'est que vous vous assemblez, non pour devenir meilleurs, mais pour devenir pires. Et d'abord, j'apprends que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a parmi vous des divisions, et je le crois en partie, car il faut qu'il y ait aussi des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés soient reconnus comme tels au milieu de vous. »

Si cet enseignement s’adresse à l’église, son impact sur la société environnante, conduit celle-ci à adopter de mauvaises règles comme valeurs fondamentales et génère à terme, soit des intégrismes, soit des comportements seulement humanistes sur l’ensemble de la société. La société considère alors devenir meilleure que Dieu et c’est alors que chacun n’a plus besoin de Dieu pour être « bon » selon lui, mais multiplient à outrances les petits dieux que l’ennemi de son âme donne à chacun l’impression d’être pour faire la guerre aux autres.

C’est en cela que l’histoire humaine se répète sans fin, car ce n’est pas pour faire le mal aux autres que les plus grandes guerres existent, mais pour apporter le meilleur de ce que chacun croit devoir imposer à l’autre, par auto protection pour lui-même et éventuellement ceux qu’il aime et devient de ce fait un dictateur pour pouvoir vivre en paix.

C’est aussi pourquoi, Dieu veut apporter sa nature à chacun de ceux qui désirent individuellement faire sa volonté, dans une réelle intégrité conduite par le Saint-Esprit de Dieu et non leur logique charnelle ancestrale. Tout ce que Dieu souhaite apporter pour la mise en place du retour de Christ, existe déjà dans les grandes lignes sur terre, mais la perfection divine lui manque encore aujourd’hui.

Personne n’a à ce jour atteint cette perfection manifestée il y a deux milles ans par Christ et c’est pourquoi chacun doit commencer par vouloir revêtir la nature divine de son Saint-Esprit dans son cœur, mais également vouloir avancer dans la réécriture de son esprit et ses sentiments.

Si nous pouvons donner l’impression de nous répéter sans cesse, c’est aussi afin que ceux qui ont été touchés du Saint-Esprit, souvent dans leur jeune âge et n’ont pas su en comprendre l’importance dans leur vie sociétale, sachent ne pas se détacher des valeurs chrétiennes mise en pratique dans nos sociétés démocratiques.

Il n’est pas possible d’atteindre la perfection divine par nous-mêmes, sous l’emprise du devoir d’une société autoritaire à se bien comporter et non dans le désir individuel du bon comportement en le demandant à Jésus au bon moment et lorsque nous sommes dans le bon sentiment.

Ce sont là les conditions ciné-qua-non et celles-ci passent non seulement par la reconnaissance de la place de l’église dans la société, comme celle de la femme dans le couple, mais également dans le désir de la soutenir, afin de pouvoir lui apporter la bonne mise en pratique des valeurs qu’elle recherche sans pouvoir génétiquement l’apporter elle-même.

Jésus Aime son Église, mais n’aime pas toujours ce qu’elle fait ! Il faut donc que chacun se laisse convaincre d’en rechercher les valeurs fondamentales avec l’aide du Saint-Esprit de Dieu, que ce soit dans l’église comme dans la société, sachant que c’est à cette dernière d’en accomplir la bonne mise en pratique.

Jésus n’a pas donner sa vie à la Croix pour l’humanité entière parce que cette humanité était déjà parfaite et ainsi que le mari doit savoir aimé son épouse comme Christ aime son Église, la société doit savoir apprécier l’église pour les valeurs que celle-ci lui a apportées. Nos sociétés occidentales en sont le parfait reflet, car elles ne seraient pas ce qu’elles sont aujourd’hui, sans les tentatives de nos pères de mettre en pratique les enseignements de l’église de Christ. Cela ne fut pas toujours parfait et le chemin des erreurs serait long à décrire, mais celui qui, dans sa présomption charnelle, croit pouvoir condamner ce que nos églises ont créé, risque bien de faire pire et même de tout détruire.

Ni l’une ni l’autre, de la société ou de l’église, ne fut certes à la hauteur de ce que nous croyons juste aujourd’hui, mais ce que nous croyons juste risque de ne pas l’être au regard de Dieu si nous ne sommes pas à son écoute ou en contredisons les préceptes. Ni l’église, ni la société ne peut devenir plus juste sans l’aide du Saint-Esprit de Dieu sur chacun. Si nous voyons aujourd’hui tant de migrations au travers desquelles chacun recherche le résultat de ce que nous sommes héritiers, ce n’est pas grâce à nous, mais à nos pères qui ont recherché les valeurs divines pour nous les transmettre. Si nous ne savons pas perpétrer et rendre pure ce qu’ils nous ont transmis d’approchant, nous seront quitte pour retourner en arrière, vivre avec l’antéchrist ses derniers temps sur terre.

Il ne nous appartient pas de juger l’église ou la société, mais de faire nous-mêmes la volonté divine dans la communion avec le Saint-Esprit et non par les interprétations charnelles mises en place par l’ennemi de nos âmes en nous. Sans doute nous faudra-t-il retourner au « temple » quelque peu, mais la Grâce divine veut nous conduire à nous aimer les uns les autres comme Il nous a aimés et ce n’est pas autrement que par la NATURE de Christ, dans son cœur et son cerveau, que l’Église deviendra l’Épouse de Christ.