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Suite du chapitre 6
Les Fruits de la Paix
2) Les deux baptêmes
La vie chrétienne individuelle se structure réellement sur deux bases, notre ouverture de cœur vers Dieu, et notre prise de position publique. Cette différenciation des fondements individuels peut paraître exagérés à beaucoup de gens sincères, pour lesquels l’un ne peut aller sans l’autre, mais ils sont en réalité bien distincts. Le premier peu conduire à l’agrément de Dieu qui retourne alors à la personne le baptême du Saint-
Il n’y a pas d’ordre à ces deux étapes qui sont parfois très éloignées l’une de l’autre, c’est pourquoi nous allons commencer par tourner notre regard vers le second, plus connue dans notre France à majorité chrétienne.
Le baptême d’eau, ou de repentance, n’est certes qu’un symbole du serment chrétien, mais il n'en demeure pas moins l'engagement fondamental devant Dieu et les hommes, d'accepter la " mort " de sa psychologie charnelle pour une " résurrection " dans la logique d’Amour de son prochain en Jésus-
Par cet Esprit il est allé prêcher aux esprits en prison, qui avaient été rebelles autrefois, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours ou Noé construisait l'arche dans laquelle un petit nombre de personnes, c'est-
Que dirons-
Il est indéniable que Jésus reçut le baptême d'eau à l'age adulte, mais comment eut-
La bonne conscience demandée par Dieu au travers de l’apôtre Pierre, réside dans le fait d'accepter le regard de l'Esprit sur nous-
Dieu ne met pas dehors celui qui vient à lui d’un cœur sincère et qui se repent de ses fautes, c'est pourquoi il est tout aussi fondamental pour des parents qui font baptiser un enfant en bas age, de ne pas prendre à la légère la démarche spirituelle qu'ils engagent sur cet être humain en son nom. Il ne s'agit pas là de préceptes humains, car s'il est possible de se moquer impunément des hommes, Dieu est témoin de toute chose. Si le baptême est en effet l'engagement public de l’homme à accepter le processus de renouvellement de l'âme tel que nous venons de le définir durant ces deux derniers chapitres, il devient donc la demande publique adressée par l'homme à Dieu de le conduire dans les œuvres qu’il a préparées d’avance pour ce renouvellement. Si l'homme ne tient pas ses engagements, cela ne concerne pas Dieu. Lui tiendra les siens, même s'il doit faire passer l'un et l'autre de l’enfant et des parents par des situations dont les hommes s'étonneront sans les comprendre.
Il en va de même de celui qui s'engage à la légère dans ce processus jugé banal pour beaucoup. Banal parce que non perceptible physiquement, mais considéré par la majorité de ceux-
D'autres sont encore plus insensés que ces derniers et se croient forts de s'engager dans les eaux du baptême, conduits par des motifs impurs d'un quelconque profit. Ce que ces malheureux ne savent pas, c'est combien Satan se frotte alors les mains de ce qu'ils se considèrent eux-
Entre parenthèse, certains seront peut-
Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne s'est pas tenu dans la vérité, parce que la vérité n'est pas en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, ses paroles viennent de lui-
Ceux qui mettent réellement Dieu et son fils unique à la première place, n'ont pas à avoir peur du démon, mais ceux qui n'ont pas foi en Dieu, Père, Fils et Saint-
Il y a une chose qu'il n'aime cependant pas, c'est que l'homme puisse être enseigné de Dieu. Non pas l'homme au sujet de Dieu par une quelconque dimension intellectuelle, cela il le maîtrise relativement bien, mais bien de Dieu lui-
Cela nous ramène directement au premier fondement que nous avions mis de côté au sujet de l’ouverture de cœur vers Dieu, clé du second baptême, celui du Saint-
Nous en avons déjà abordé le sujet plusieurs fois, et en particulier dans le premier chapitre. Je fus pour moi-
Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre la promesse du Père dont, leur dit-
Eux donc, réunis, demandèrent : Seigneur, est-
Il leur répondit : Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité.
Mais vous recevrez une puissance, celle du Saint-
Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu'ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux.//
Cette puissance, cet autre baptême, est la dimension dont Jésus parlait, quant-
1) Pharisien : Parti juif qui mettait l'accent sur le respect des rites et des cérémonies. Ils prétendaient être plus pieux que les autres et se séparaient du peuple. Ils croyaient en l'immortalité de l'âme, la résurrection du corps, et l'existence des anges et des démons.
Jusqu'à Jésus, seul le pardon des péchés, selon les règles imposées par Dieu, étaient salutaires pour le repos de l'âme. Depuis son avènement, et surtout sa résurrection, et son Ascension près de Dieu, il prépare son règne avec ceux qui se repentent et se renouvellent en lui. Chacun de ceux qui lui demandent cet autre baptême d'un cœur sincère, non pas pour faire la volonté de leur chair, mais celle de l'Esprit de Dieu, reçoivent cette puissance qui est citée par ailleurs comme le consolateur, l'Esprit de vérité. C'est au travers de la personne du Saint-
Cette force, ce manifesta pour les apôtres, dix jours après l'Ascension de Jésus auprès du Père, lors de la Pentecôte. Elle est accessible à toute personne sincère envers Dieu, reconnaissant Jésus publiquement comme Seigneur et Fils de Dieu, et prête à le suivre au-
Il agit comme il l'entend avec chacun, nous connaissant mieux que nous-
Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme un souffle violent qui remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues qui semblaient de feu et qui se séparaient les unes les autres leur apparurent ; elles se posèrent sur chacun d'eux. Ils furent tous remplis d'Esprit Saint et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.
Or il y avait à Jérusalem des Juifs pieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui se produisit, la multitude accourut et fut bouleversée, parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue.
Ils étaient hors d'eux-
Parthes, Mèdes, Elamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, l'Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l'Egypte, le territoire de la Libye, voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu !
Tous étaient hors d'eux-
Mais d'autres se moquaient et disaient : Ils sont pleins de vin doux.//
Ceux qui m'auraient observé, auraient pu me croire également rempli de vin doux. A l'inverse des disciples, je ne me laissais toutefois pas aller à prononcer ces mots que j'allais ne pas comprendre, ne m'attendant moi-
De telles expériences peuvent paraître peu crédibles à certains, car parfois diabolisés par des gens mal enseignés ou trop obtus pour en admettre le phénomène. Le baptême dans le Saint-
Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console. Celui qui parle en langue s’édifie lui-
Cette dimension du Saint-
Je ne veux pas dire que celui qui veut apprendre le russe, doit se convertir. S'il en était ainsi, chacun voudrait sans doute recevoir cette puissance, pour en " profiter ", alors que Dieu veut nous bénir bien au-
De par son fonctionnement d'équivalences de valeurs, la chair recherche toujours, à être glorifiée, valorisée auprès des autres, par l'adoption de préceptes qu'elle reconnaît juste par comparaison d'image. C'est pourquoi celui qui reçoit le baptême du Saint-
C’est alors que les enseignements et le temps passant, un certain paradoxe ne manquera pas de s’établir. S’il est indispensable en effet de donner raison aux règles établies par Dieu afin de pouvoir les vivre journellement, ce n’est pas parce que nous leurs donnons raison consciemment qu’elles se trouvent réécrites cent pour cent dans cette logique qui vient de naître, plutôt que dans l’ancienne de la chair. Rien ne peut en effet s’inscrire dans cette nouvelle logique, sans qu’il y ait eut victoire sur l’ancienne dans des conditions de vie d’une valeur identique à celles qui nous avaient créés initialement. Si nous restons vrais et sincères, nous ne pouvons percevoir dans quelle logique notre âme s’est trouvée réécrite, que dans des réactions spontanées de la vie courante, car notre intellect n’ayant alors pas le temps d’intervenir, nous nous trouvons soumis à la seule transformation du cœur déjà effectuée, pour nous conduire au comportement juste ou non. Si nous sommes retomber dans l’erreur nous n’avons plus alors qu’à nous en repentir, que nous ayons un an, dix ans ou cinquante ans de vie chrétienne. Mieux vaut en effet courir le risque d’être rejeté comme impropre à notre environnement, plutôt que perdre notre propre VERITE que Dieu saura transformer si nous restons SINCERE et FIDELE envers lui.
Celui qui n'agit pas ainsi tombe si non très vite dans une vie d'attitudes et non de vécu personnel. Son âme reconnaissant le bien fondé de ce qu'enseigne l'Esprit de Dieu, adopte alors dans la chair des comportements contraire à sa propre vérité, se ressentant accusée de ne pas être correcte en laissant transparaître certaines erreurs de constructions personnelles. Cette attitude est malheureusement fréquente, chez celui qui reçoit le Saint-
Dieu veut changer toute part cachée de l’âme et non l'attitude extérieure par une uniformité définie par l'homme et un embrigadement de l'esprit que Jésus combattait sur terre. Il veut que nous puissions utiliser tout le potentiel qu’il a mis en nous, qui se trouve déformé par des circonstances liées à cette logique de « dressage » que Satan domine. Ces déformations dont nous avons parlé dans le chapitre précédent, représentées par ce cours d'eau et les ponts qui pouvaient l'enjamber avec toutes les diverses explosions qui pouvaient avoir causé tant et tant de dégâts. Avec notre accord, Dieu veut nous rendre participatifs à sa Gloire en nous éduquant, tout en faisant parallèlement grandir notre foi en lui. Il ne veut pas simplement recouvrir la fissure d'un pont, d'un leurre qui nous donne un semblant d’amour envers notre seul environnement comme l’est un changement d’attitude extérieure. Il veut nous permettre de « déconstruire » pierre à pierre et dans l'ordre que lui seul connaît, chaque pont charnel difficilement utilisable dont ressortent nos mauvaises images. Il n’en va d’ailleurs pas seulement des erreurs que chacun sait reconnaître comme erreur, tel le vol, le meurtre ou tout autre sentiment mauvais, mais également ceux que nous pouvons parfois considérer comme les meilleurs tel la générosité ou la tolérance. Si la générosité que nous pratiquons nous valorise à nos yeux par exemple ou si notre tolérance nous fait accepter le péché, plutôt que de nous conduire à la compassion de celui qui commet cette erreur, car déjà jugé, alors ces bons sentiments sont charnels donc démoniaques.
La volonté de Dieu est de faire brûler tout ce levain qui nous fait « gonfler » si facilement d’orgueil et de témérité, jusqu’à nous donner l’impression parfois que nous sommes Dieu lui-
Cet ouvrage ne peut faire l'objet d'aucun commerce. Il est offert à titre gracieux et informateur pour toute adhésion à l'Association CHRÉTIENS DE L'ESPOIR, 2 Impasse Saint Jean, 26110 VINSOBRES -
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