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Suite du chapitre 6


Les Fruits de la Paix


2) Les deux baptêmes


La vie chrétienne individuelle se structure réellement sur deux bases, notre ouverture de cœur vers Dieu, et notre prise de position publique. Cette différenciation des fondements individuels peut paraître exagérés à beaucoup de gens sincères, pour lesquels l’un ne peut aller sans l’autre, mais ils sont en réalité bien distincts. Le premier peu conduire à l’agrément de Dieu qui retourne alors à la personne le baptême du Saint-Esprit, le second conduit au baptême d’eau, dans le désir d’une authentification de l’engagement devant les hommes.

Il n’y a pas d’ordre à ces deux étapes qui sont parfois très éloignées l’une de l’autre, c’est pourquoi nous allons commencer par tourner notre regard vers le second, plus connue dans notre France à majorité chrétienne.

Le baptême d’eau, ou de repentance, n’est certes qu’un symbole du serment chrétien, mais il n'en demeure pas moins l'engagement fondamental devant Dieu et les hommes, d'accepter la " mort " de sa psychologie charnelle pour une " résurrection " dans la logique d’Amour de son prochain en Jésus-Christ RESSUSCITE des morts. ( 1 Pierre 3-18/22) En effet, Christ aussi est mort une seule fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu. Mis à mort selon la chair, il a été rendu vivant selon l'Esprit.

Par cet Esprit il est allé prêcher aux esprits en prison, qui avaient été rebelles autrefois, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours ou Noé construisait l'arche dans laquelle un petit nombre de personnes, c'est-à-dire huit, furent sauvés à travers l'eau. C'était une figure du baptême qui nous sauve, à présent, et par lequel on ne se débarrasse pas de la souillure de la chair, mais qui est la demande adressée à Dieu d'une bonne conscience, par la résurrection de Jésus-Christ qui, monté au ciel, est à la droite de Dieu et à qui les anges, les pouvoirs et les puissances ont été soumis.//

Que dirons-nous alors d’un baptême pris non pas comme un engagement, mais reçut dans l’enfance sans engagement de la personne elle-même, comme il est coutume de faire dans certaines confessions chrétiennes ?

Il est indéniable que Jésus reçut le baptême d'eau à l'age adulte, mais comment eut-il pu agir différemment, l'institution ayant été apportée par Jean-Baptiste pour l'entrée de Jésus dans son ministère terrestre ? Nous n'entrerons donc pas dans des considérations de doctrines, même si ces coutumes peuvent entraîner une confusion entre la présentation du huitième jour au temple pour la circoncision comme ce fut le cas de Jésus et sa prise de position publique par son baptême à l’age adulte. Nous dirons que « la circoncision de cœur » demandée par Jésus à tout disciple, est une image identique à celle du baptême, et regarderons uniquement à l'importance de la signification du baptême comme nous venons de le voir décrit par l'apôtre Pierre. Il est en effet fondamental que tout chrétien soit encore conscient à l'age adulte, de toute la signification de celui-ci, qu'il l’ait reçu en tant qu'enfant ou à l'age adulte. A l'inverse, s'il considère que l'engagement qu'il a pris au travers d'autres personnes dans des conditions inconscientes, n'est ou n'as pas toujours été pour lui en rapport direct à une juste motivation, qu'il le renouvelle de manière pleinement consciente cette fois-ci.

La bonne conscience demandée par Dieu au travers de l’apôtre Pierre, réside dans le fait d'accepter le regard de l'Esprit sur nous-mêmes, reconnaissant injuste notre âme charnelle qui nous leurre lorsque nous regardons notre bon droit au travers de celle-ci. Un baptême étant un symbole, n'a donc pas à être pris une seconde fois, s'il a été initialement lié à son véritable sens et s'il demeure une dimension fondamentale dans le cœur de la personne elle-même. Que dirions-nous sinon de ceux qui, baptisés à l’age adulte, se détournent parfois un temps de Dieu pour revenir plus tard vers lui ? Devraient-ils reprendre un nouveau baptême ? Devrions-nous également reprendre un nouveau baptême chaque fois que nous péchons comme quelqu’un qui aurait été mis dehors et qui n’aurait plus que ce moyen pour entrer à nouveau ?

Dieu ne met pas dehors celui qui vient à lui d’un cœur sincère et qui se repent de ses fautes, c'est pourquoi il est tout aussi fondamental pour des parents qui font baptiser un enfant en bas age, de ne pas prendre à la légère la démarche spirituelle qu'ils engagent sur cet être humain en son nom. Il ne s'agit pas là de préceptes humains, car s'il est possible de se moquer impunément des hommes, Dieu est témoin de toute chose. Si le baptême est en effet l'engagement public de l’homme à accepter le processus de renouvellement de l'âme tel que nous venons de le définir durant ces deux derniers chapitres, il devient donc la demande publique adressée par l'homme à Dieu de le conduire dans les œuvres qu’il a préparées d’avance pour ce renouvellement. Si l'homme ne tient pas ses engagements, cela ne concerne pas Dieu. Lui tiendra les siens, même s'il doit faire passer l'un et l'autre de l’enfant et des parents par des situations dont les hommes s'étonneront sans les comprendre.

Il en va de même de celui qui s'engage à la légère dans ce processus jugé banal pour beaucoup. Banal parce que non perceptible physiquement, mais considéré par la majorité de ceux-ci comme une démarche intellectuelle correcte à laquelle il est généralement bon de donner raison. Cette attitude conduit le plus souvent à un humanisme charnel dont les motivations humaines bafouent bien souvent les règles fondamentales, et dont la gloire du résultat revient à l’homme charnel donc à Satan plutôt qu’à Dieu.

D'autres sont encore plus insensés que ces derniers et se croient forts de s'engager dans les eaux du baptême, conduits par des motifs impurs d'un quelconque profit. Ce que ces malheureux ne savent pas, c'est combien Satan se frotte alors les mains de ce qu'ils se considèrent eux-mêmes rusés, car cette ruse mena Judas Iscariote à vendre Jésus pour trente pièces d'argent, avant d'aller se pendre. L'important n'est pas en effet d'être baptisé d'eau pour faire plaisir à un parent, un ami ou pouvoir se dire chrétien pour en tirer une multitude d’avantages, mais bien plutôt de le faire dans la plus totale dimension du véritable engagement. Il s’agit presque là d’une question de survie, car l’épée de l’Esprit qu’est la parole de Dieu est une arme à double tranchant, elle libère l’âme si elle est utilisée correctement, ou la détruit par des apparences trompeuses dans une autre attitude de cœur. Dieu accepte tout pécheur qui se repent, mais dans l'attente de cette repentance ne soyons pas surpris que Satan, l'ennemi de nos âmes, prenne d'autant plus ses droits qu'un engagement a été pris, même s'il ne s'agissait que d'un simulacre d'engagement.

Entre parenthèse, certains seront peut-être étonnés que je parle si souvent de Satan, car beaucoup croient en Jésus, mais s'imaginent que Satan n'est qu'une imagination délirante, voir pour certains assez drôle. Ceux là n'ont pas peur de lui car ils ne croient pas en son existence, et sont inconscients de son pouvoir sur les âmes, donc de ce qui les attend. Son art est effectivement de laisser entendre qu'il n'existe pas ou que ce ne sont que des drôleries pour faire peur aux vieilles dames. Je n'en ai pas peur pour ma part, car je sais que celui qui est en moi est supérieur à lui, même si je sais aussi devoir le respecter sans lui donner raison. Jésus nous en parla ainsi en (Jean 8-42/45) Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; je ne suis pas venu de moi-même, mais c'est lui qui m'a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole.

Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne s'est pas tenu dans la vérité, parce que la vérité n'est pas en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, ses paroles viennent de lui-même car il est menteur et le père du mensonge. Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas !//

Ceux qui mettent réellement Dieu et son fils unique à la première place, n'ont pas à avoir peur du démon, mais ceux qui n'ont pas foi en Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit devraient être particulièrement effrayés, car même s'ils refusent de croire en Satan c'est à lui qu'ils paient leur tribut. Si Dieu donne gratuitement, ce n'est jamais son cas. Il peut donner comme venant du " ciel " puisque spirituel dans l'esprit charnel, alors que c'est pour mieux reprendre, pour mieux voler. C'est pourquoi celui qui prodigue ou reçoit des bienfaits de santé du corps au travers de " dons surnaturels ", doit toujours éprouver si ceux-ci glorifient Jésus ou tout autre. Il ne faut surtout pas en cela rejeter les guérisons divines qui glorifient Dieu et non les hommes, comme j’en fut parfois témoin. Il faut toutefois rester vigilant à vérifier si les dons valorisent, les hommes ou les femmes les possédants comme venant d'eux-mêmes, voir d’une pratique ou de prières apprises. Si c’est le cas attention danger ! Le prince de ce monde sait donner, mais il sait encore mieux reprendre d'un autre côté.

Il y a une chose qu'il n'aime cependant pas, c'est que l'homme puisse être enseigné de Dieu. Non pas l'homme au sujet de Dieu par une quelconque dimension intellectuelle, cela il le maîtrise relativement bien, mais bien de Dieu lui-même en la personne du Saint-Esprit de Dieu parlant et répondant à l'esprit de l'homme.

Cela nous ramène directement au premier fondement que nous avions mis de côté au sujet de l’ouverture de cœur vers Dieu, clé du second baptême, celui du Saint-Esprit.

Nous en avons déjà abordé le sujet plusieurs fois, et en particulier dans le premier chapitre. Je fus pour moi-même touché de la Grâce de Dieu par le baptême du Saint-Esprit, au moment même où je reconnus l’absolu nécessité de suivre les préceptes enseignés par Jésus, que je ne savais pas encore différencier de l’extraterrestre. Nous ne nous étendrons pas sur mon cas qui n’a rien d’exceptionnel, car Dieu sait que nombreux sont ceux qui doivent persévérer plus longtemps que moi pour recevoir de Jésus cette dimension si précieuse qu'est le baptême du Saint-Esprit. Nous nous en tiendrons donc à des circonstances plus générales, souvent situées dans une période pré ou post-baptême d'eau, comme il nous est relaté dans les (Actes 1-1/9) Théophile, j'ai parlé, dans mon premier livre, de tout ce que Jésus a commencé de faire et d'enseigner, jusqu'au jour où il fut enlever au ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu'il avait choisis. C'est à eux aussi qu'avec plusieurs preuves, il se présenta vivant, après avoir souffert, et leur apparut pendant quarante jours en parlant de ce qui concerne le royaume de Dieu.

Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre la promesse du Père dont, leur dit-il, vous m'avez entendu parler ; car Jean a baptisé d'eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés d'Esprit Saint.

Eux donc, réunis, demandèrent : Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume pour Israël ?

Il leur répondit : Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité.

Mais vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre.

Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu'ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux.//  

Cette puissance, cet autre baptême, est la dimension dont Jésus parlait, quant-à la " Nouvelle Naissance ", quand il s'adressa à Nicodème le pharisien 1, chef des juifs, comme nous l'avons lu (voir jean 3-1/10).


1) Pharisien : Parti juif qui mettait l'accent sur le respect des rites et des cérémonies. Ils prétendaient être plus pieux que les autres et se séparaient du peuple. Ils croyaient en l'immortalité de l'âme, la résurrection du corps, et l'existence des anges et des démons.


Jusqu'à Jésus, seul le pardon des péchés, selon les règles imposées par Dieu, étaient salutaires pour le repos de l'âme. Depuis son avènement, et surtout sa résurrection, et son Ascension près de Dieu, il prépare son règne avec ceux qui se repentent et se renouvellent en lui. Chacun de ceux qui lui demandent cet autre baptême d'un cœur sincère, non pas pour faire la volonté de leur chair, mais celle de l'Esprit de Dieu, reçoivent cette puissance qui est citée par ailleurs comme le consolateur, l'Esprit de vérité. C'est au travers de la personne du Saint-Esprit dans notre cœur que Dieu Père et Fils vient faire sa demeure en nous qui devenons par-là le temple du Saint-Esprit. Comme un agrément en retour de notre engagement, Jésus nous équipe alors de cette " force " pour affronter efficacement le combat que nous avons à mener contre cette chaire, selon laquelle nous réagissons.

Cette force, ce manifesta pour les apôtres, dix jours après l'Ascension de Jésus auprès du Père, lors de la Pentecôte. Elle est accessible à toute personne sincère envers Dieu, reconnaissant Jésus publiquement comme Seigneur et Fils de Dieu, et prête à le suivre au-delà de tout entendement. Les apôtres étaient avertis par Jésus qu'ils recevraient un jour de lui cette puissance sans savoir ce qu'elle serait, contrairement à moi lors de mon baptême du Saint-Esprit qui connaissais le jour  et savais que cela bouleverserait ma vie, mais ignorais que cela me viendrait de Dieu.

Il agit comme il l'entend avec chacun, nous connaissant mieux que nous-mêmes. (Actes 2-1/13) Lorsque le jour de la Pentecôte arriva, ils étaient tous ensemble dans le même lieu (Apôtres et disciples).

Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme un souffle violent qui remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues qui semblaient de feu et qui se séparaient les unes les autres leur apparurent ; elles se posèrent sur chacun d'eux. Ils furent tous remplis d'Esprit Saint et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.

Or il y avait à Jérusalem des Juifs pieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui se produisit, la multitude accourut et fut bouleversée, parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue.

Ils étaient hors d'eux-mêmes et dans l'admiration, et disaient : Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment les entendons-nous chacun dans notre propre langue maternelle ?

Parthes, Mèdes, Elamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, l'Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l'Egypte, le territoire de la Libye, voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu !

Tous étaient hors d'eux-mêmes et perplexes et se disaient les uns aux autres : Que veut dire ceci ?

Mais d'autres se moquaient et disaient : Ils sont pleins de vin doux.//

Ceux qui m'auraient observé, auraient pu me croire également rempli de vin doux. A l'inverse des disciples, je ne me laissais toutefois pas aller à prononcer ces mots que j'allais ne pas comprendre, ne m'attendant moi-même pas à Dieu. Des mots qui plus tard, me revinrent sans cesse, et qu'un jour le Saint-Esprit me révéla. Dans une autre " langue ", je disais " Gloire à Dieu ".

De telles expériences peuvent paraître peu crédibles à certains, car parfois diabolisés par des gens mal enseignés ou trop obtus pour en admettre le phénomène. Le baptême dans le Saint-Esprit est en effet, sauf exception, accompagné du parlé en langue qui permet comme le dit l’apôtre Paul de s’édifier soi-même (1 Corinthiens 14-2/4) En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères.

Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console. Celui qui parle en langue s’édifie lui-même; celui qui prophétise édifie l’Eglise.//

Cette dimension du Saint-Esprit permet donc de dialoguer avec l'Esprit de Dieu, sans que notre psychologie charnelle n'en perçoive l'image, le dialogue étant placé au niveau du subconscient. Par cette dimension de l'esprit (le nôtre) vers l'Esprit (le sien), un dialogue pur, car dépourvu d'images mauvaises, peut ainsi s'établir dans une dimension non interprétable par notre intellect. C'est ainsi, que j'entendis un jour un frère en Christ, prier Dieu en Russe. Je le parlais encore quelque peu à l'époque, mais lui, bien qu'il ne l'ait jamais appris, s’exprimait beaucoup mieux que moi sans en avoir lui-même la compréhension.

Je ne veux pas dire que celui qui veut apprendre le russe, doit se convertir. S'il en était ainsi, chacun voudrait sans doute recevoir cette puissance, pour en " profiter ", alors que Dieu veut nous bénir bien au-delà d’un simple profit. Toute forme d’intérêt ou de raisonnement charnel, si petit soit-il, se trouve être en effet un handicap pour recevoir de Dieu cette bénédiction miraculeuse. Dieu se manifeste encore de nos jours par de nombreux miracles, et ce baptême du Saint-Esprit en fait sans nul doute partie. Il ne s'extériorise pas par de grands signes aux yeux des hommes, mais il est peut-être plus grand que nul autre miracle, car il s’accomplit dans le secret du cœur. C’est ce que Jésus à appelé « La Nouvelle Naissance », puisqu’il s’agit d’une initialisation permettant de réécrire notre logique dans un autre langage, celui de l’Amour de son Prochain.

De par son fonctionnement d'équivalences de valeurs, la chair recherche toujours, à être glorifiée, valorisée auprès des autres, par l'adoption de préceptes qu'elle reconnaît juste par comparaison d'image. C'est pourquoi celui qui reçoit le baptême du Saint-Esprit ne doit pas avoir d'idées préconçues, sur le chemin par lequel Dieu veut le faire passer, et simplement s'en remettre au Saint-Esprit pour se laisser conduire. Nous l'avons déjà lu dans le premier chapitre, «  Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l'Esprit ».  

C’est alors que les enseignements et le temps passant, un certain paradoxe ne manquera pas de s’établir. S’il est indispensable en effet de donner raison aux règles établies par Dieu afin de pouvoir les vivre journellement, ce n’est pas parce que nous leurs donnons raison consciemment qu’elles se trouvent réécrites cent pour cent dans cette logique qui vient de naître, plutôt que dans l’ancienne de la chair. Rien ne peut en effet s’inscrire dans cette nouvelle logique, sans qu’il y ait eut victoire sur l’ancienne dans des conditions de vie d’une valeur identique à celles qui nous avaient créés initialement. Si nous restons vrais et sincères, nous ne pouvons percevoir dans quelle logique notre âme s’est trouvée réécrite, que dans des réactions spontanées de la vie courante, car notre intellect n’ayant alors pas le temps d’intervenir, nous nous trouvons soumis à la seule transformation du cœur déjà effectuée, pour nous conduire au comportement juste ou non.  Si nous sommes retomber dans l’erreur nous n’avons plus alors qu’à nous en repentir, que nous ayons un an, dix ans ou cinquante ans de vie chrétienne. Mieux vaut en effet courir le risque d’être rejeté comme impropre à notre environnement, plutôt que perdre notre propre VERITE que Dieu saura transformer si nous restons SINCERE et FIDELE envers lui.

Celui qui n'agit pas ainsi tombe si non très vite dans une vie d'attitudes et non de vécu personnel. Son âme reconnaissant le bien fondé de ce qu'enseigne l'Esprit de Dieu, adopte alors dans la chair des comportements contraire à sa propre vérité, se ressentant accusée de ne pas être correcte en laissant transparaître certaines erreurs de constructions personnelles. Cette attitude est malheureusement fréquente, chez celui qui reçoit le Saint-Esprit et donne charnellement raison à son nouvel environnement. Il adopte alors beaucoup de nouveaux comportements comme de bonnes attitudes auxquelles il aurait toujours donné raison, mais celles-ci se trouvant gérées par son ancienne logique, ne produisent en lui qu’une apparence de sainteté conforme à ce que l’esprit humain peu concevoir d’équilibré ou d’extrémiste. Celui qui a reçu le baptême de l'Esprit doit donc rester entièrement vrai, et TOUJOURS conserver son libre arbitre quel que soit son environnement.

Dieu veut changer toute part cachée de l’âme et non l'attitude extérieure par une uniformité définie par l'homme et un embrigadement de l'esprit que Jésus combattait sur terre. Il veut que nous puissions utiliser tout le potentiel qu’il a mis en nous, qui se trouve déformé par des circonstances liées à cette logique de « dressage » que Satan domine. Ces déformations dont nous avons parlé dans le chapitre précédent, représentées par ce cours d'eau et les ponts qui pouvaient l'enjamber avec toutes les diverses explosions qui pouvaient avoir causé tant et tant de dégâts. Avec notre accord, Dieu veut nous rendre participatifs à sa Gloire en nous éduquant, tout en faisant parallèlement grandir notre foi en lui. Il ne veut pas simplement recouvrir la fissure d'un pont, d'un leurre qui nous donne un semblant d’amour envers notre seul environnement comme l’est un changement d’attitude extérieure. Il veut nous permettre de « déconstruire » pierre à pierre et dans l'ordre que lui seul connaît, chaque pont charnel difficilement utilisable dont ressortent nos mauvaises images. Il n’en va d’ailleurs pas seulement des erreurs que chacun sait reconnaître comme erreur, tel le vol, le meurtre ou tout autre sentiment mauvais, mais également ceux que nous pouvons parfois considérer comme les meilleurs tel la générosité ou la tolérance. Si la générosité que nous pratiquons nous valorise à nos yeux par exemple ou si notre tolérance nous fait accepter le péché, plutôt que de nous conduire à la compassion de celui qui commet cette erreur, car déjà jugé, alors ces bons sentiments sont charnels donc démoniaques.

La volonté de Dieu est de faire brûler tout ce levain qui nous fait « gonfler » si facilement d’orgueil et de témérité, jusqu’à nous donner l’impression parfois que nous sommes Dieu lui-même. Jean Baptiste nous l’a dit parlant de Jésus (Matthieu 3-11)  Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.//

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