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CHAPITRE 11



Les Liens personnels



Ce chapitre me tient particulièrement à cœur, car ce fut par tous les liens que l'ennemi avait tissés dans mon âme, que le Saint-Esprit m'enseigna la majeure partie de ce que nous voyons ensemble dans cet ouvrage. Nous ne les examinerons pas tous maintenant, mais regarderons seulement ceux qui me firent prendre conscience de cette existence spirituelle. Ce n’est pas pour autant, que je croie ne rien avoir à recevoir de personne, car tout ce que j'écris m'a en général été confirmé, voir reconfirmé par d'autres dans l'église ou par Marie-Claude tout simplement. D'où l'importance de la communion fraternelle, je profite de le souligner au passage.

Nous appellerons ici « lien », tout esprit impur qui, plus particulièrement que les autres, nous retient pour donner des droits à l’ennemi de nos âmes. Il se manifestera dans un comportement donné par une erreur que nous reproduirons de façon consciente ou inconsciente, mais d'une manière plus pernicieuse que pour le péché entré par notre éducation ou notre simple entendement, comme nous venons de le voir pour « ma sagesse ».

Il fera certes partie de notre  « état d'esprit », mais agira avec plus d'assurance que les autres esprits impurs, notre responsabilité étant en quelques sortes, plus engagée. Il fera parti de notre caractère généralement caché ou au contraire que nous mettrons en avant comme une qualité selon le milieu ambiant, mais il prédominera.

Les liens ont une importance fondamentale dans la vie du chrétien et bien sûr de chacun, car ils sont responsables de certains comportements presque involontaires contre lesquels l'homme n'a que très peu de pouvoirs pour se défendre, s'ils ne sont pas réglés en profondeur. Attention, deux fois attention, je ne parle pas là de cas de « possession démoniaque », qui atteignent véritablement le mental de la personne, et pour lesquels une aide extérieure peut devenir nécessaire. Nous ne verrons dans cet ouvrage que des cas de caractère personnel qui représentent quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la démarche chrétienne et peut-être plus. Des manifestations presque semblables pourront éventuellement se produire, mais le caractère grossier de la chose ne sera pas de même dimension si la personne est sincère, et ne donne pas raison à une certaine forme d’égocentrisme. Attention également, sachons ne pas nous reposer sur des excuses chimériques, quoi que l'esprit impur nous contraigne à faire pour nous traîner dans l’erreur, cela ne retire en rien notre responsabilité des actes que nous pouvons commettre, devant Dieu et devant les hommes. Ces actes ne sont cependant pas nous, mais nos erreurs, et j’insiste particulièrement sur ce point, qu’il est fondamental de ne pas confondre. Au risque de nous répéter cent fois, jamais les actes ne doivent être confondus avec la personne elle-même, nous serions si non tous bons à jeter au feu.

Qu'ont-ils donc alors de plus particuliers que tous les autres esprits impurs, ces fameux liens ? Rien ! Je pense, rien !

Ils ne sont pas en effet de nature différente, mais sont directement attachés à un péché par lequel nous nous sommes laissés entraînés contre notre propre foi, presque comme si nous avions donné notre propre consentement, notre propre acceptation à ce péché, ressenti déjà sur l’instant comme péché dans notre âme. Il s'agit toujours, en réalité, d'un consentement de notre part à valider le péché comme une chose à laquelle nous donnons un accord escroqué par l'ennemi sur nous-mêmes, suite à la trop grande souffrance à un moment donné de notre vie. Cette souffrance pourra paraître bien futile et dérisoire quelques années après, mais l'attache de l'ennemi aura alors été posée, sans que nous n’y puissions plus rien, si ce n’est à la Croix.

Un esprit impur que nous acceptons tel que nous en parlions dans le chapitre précédent de la colère, en conséquence directe de la jalousie, bien évidemment tentera toujours de nous inciter au péché, mais le lien lui, nous tirera dedans. Il nous y tirera dans des circonstances tellement inattendues parfois, que la personne à son niveau, se prendra fréquemment pour un vrai monstre, et culpabilisera un maximum, même et surtout s'il est chrétien baptisé de l’Esprit. Si ce n'est pas la personne elle-même qui s'en accuse, ce sera son entourage qui saura assurément le faire pour elle. Cela pourra aller jusqu'à des séparations et des divorces, si cette personne, plutôt que de venir très vite à la Croix, continue de culpabiliser et tente de dominer sur son péché humainement par sa connaissance du bien et du mal. Bien évidemment cette gestion de la culpabilité n'est pas de Dieu et enfoncera cette personne dans l'espoir de son suicide ou de son rejet de Dieu. L'ennemi de nos âmes n'a en effet aucun autre espoir de s'accaparer l’âme d’une personne baptisée de l’Esprit, si ce n'est par sa propre autodestruction, qu'elle soit physique ou spirituelle.

Son but est donc de nous faire craquer et si nous ne venons pas à la Croix avec sincérité et vérité comme nous l'avons vu au chapitre neuf, attendant patiemment la révélation de Dieu sans masquer nos erreurs, nous n'aurons aucune chance d'en être réellement victorieux. Beaucoup tenteront sans doute de cacher « leurs faiblesses » par des attitudes peu convaincantes, ni pour eux-mêmes, ni pour leur entourage proche, d'autres donneront des enseignements contraires à la parole de Dieu, mais l'un et l'autre vivront un enfer, déjà sur cette terre.

Je remercie le Seigneur de m'avoir révélé ce « mécanisme » de l'ennemi, mais quant-à la guérison, au risque de me répéter encore une fois, je peux vous affirmer qu'à la Croix elle nous est entièrement et parfaitement acquise, mais à la Croix seulement.

Les esprits impurs qui nous incitent d'agir à l'opposé de la volonté de Dieu, ne sont donc pas tous des liens. Lorsqu'ils ne sont pas des liens, mais font toutefois partie de notre chair, ils sont un peu comme un cordage attaché à la poupe d'un navire, ils flottent au gré du courant. Lorsque ce cordage se trouve coincé entre deux rochers, il se trouve immobilisé et s’en extrait plus ou moins facilement, donnant par-là des soubresauts à tout le navire. Ils peuvent aller parfois jusqu'à lui faire prendre beaucoup de gîte sur le moment, mais ne sont pas des points d’ancrage qui le feront sombrer, la personne n’ayant qu’un faible consentement à ce péché, une habitude de vie assez superficielle.

C'est un peu l'image de nos péchés occasionnels, qui représentent sans doute plus nos manquements, même s'ils sont parfois du genre répétitif. Ils arrivent un peu au « hasard de la vie », dans des circonstances diverses mais comme pour tous nos péchés et nos manquements, Jésus a versé son sang.

Je ne dis pas qu'il soit moins grave de pécher dans ces circonstances plutôt que soumis à l'action de l'ennemi par un lien, car devant Dieu, le péché reste et demeure le péché et nous coupe de sa présence. C’est pourquoi tout péché est premièrement commit contre Dieu, car le péché est déjà dans le bien que nous savons devoir faire et que nous ne faisons pas.

Le lien comparé à cette amarre que nous traînerions derrière nous, serait plutôt un long et très fort cordage, toujours attaché très solidement à ses deux extrémités, que Satan raccourcirait plus ou moins à son gré. Attention, je n'ai toutefois pas dit selon son bon vouloir, car Dieu est, et reste le maître. Il réclamera cependant à Dieu la possibilité de le faire contre nous, lorsque cela l'arrangera. Comme il s'agit initialement là de notre consentement au péché, Dieu malgré tout son Amour pour nous, ne pourra pas nous en défendre. Bien évidemment, Satan fera en cela une œuvre qui le trompe, si, aidés de Dieu tel que nous pouvons l'être par le Saint-Esprit, nous venons à la Croix. N’oublions jamais en effet que tout concourt au bien de celui qui aime Dieu. Pourvu justement que nous l'aimions en PREMIER, et non après une seule petite partie de notre vie, si non notre ennemi saura utiliser ce point interdit à Dieu, pour nous faire sombrer. Dieu, quant-à lui, veut notre bien, et si nous l'aimons avant toute chose, et voulons à tout prix accomplir sa volonté, il nous rendra victorieux, faisant à chaque fois de notre ennemi notre marchepieds, mais sur un chemin de forêt déjà dégagé par avance, ne l'oublions pas.

Pour ce qui est donc de l'attache de ce cordage, de son point d'ancrage dans nos vies, Dieu veut nous le révéler pour nous en rendre victorieux par notre repentance à la Croix. Il le fait pour que nous prenions conscience qu’à cause d’un seul de nos péchés passé et complètement oublié, notre vie entière s'en trouve parfois totalement empoisonnée. Cet acte ne représentera plus aucune valeur à notre entendement, mais notre subconscient de base, notre esprit, n’en restera pas moins assujetti à celui-ci. Dieu nous le montrera pour que nous prenions conscience de la pauvreté de la condition humaine, et par-là même de la nôtre, ne tentant pas après de nous élever au-dessus des autres. Il le fait encore pour que nous réalisions que sans son aide, rien, absolument rien de véritablement bon, ne nous est possible, et pour que nous puissions « enfin » nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Tout au long de la première partie de ce livre, je vous ai souvent fait part de mes intentions de revenir sur certains sujets dans cette seconde partie. Nous ne les regarderons pas dans un ordre chronologique, mais dans le sens de l’élargissement de notre compréhension au phénomène que nous examinons. Ainsi, page 82 je vous ai parlé de ce fameux retour de Colombie où, dans cet avion, j'avais à ma grande honte, cédé à un orgasme inattendu, et que dans ma confusion, je m'étais empressé de l'oublier.

J'avais environ trois années de conversion, quand le Seigneur me le rappela. Ce fut à mon sens, le premier véritable enseignement de ce genre que nous reçûmes Marie-Claude et moi du Saint-Esprit, même si d’autres que nous avions vécus avant et que nous verrons plus tard, nous avaient servi à atteindre suffisamment de compréhension pour le gérer selon Dieu sans en être trop atterrés.

A un mois d'intervalle environ, et sur trois reprises, le Seigneur me donna la vision de cet instant précis. Il me sembla d’ailleurs à chaque fois que c'était là un barrage à ma vie spirituelle, et que je n'irai pas plus loin tant que n'aurai pas franchi cet obstacle.

Je n'en avais aucune autre compréhension et crus même à chacune des trois reprises que cela pouvait être mon imagination. J’eus également plusieurs fois la tentation de l’interpréter comme venant de Satan qui voulait me ramener à un péché pardonné à la conversion pour me culpabiliser du passé, ou pourquoi pas, me donner envie de recommencer. A chacune des trois reprises, je me repentais néanmoins de ces actes passés, et laissais de côté cette vision. Le Seigneur voulait pourtant m’enseigner quelque chose d’important, car cette situation allait déboucher sur une révélation divine plus que surprenante à notre niveau.

Nous habitions alors une communauté chrétienne dans laquelle notre logement était composé de deux grandes chambres, une pour nous, et une pour Sabine et Sébastien. Nous avions partagé la nôtre en deux parties, un côté chambre et l'autre en coin repas, afin de ne pas trop soumettre les enfants à la vie communautaire. Nous arrivions ainsi à y prendre le soir notre dîner en famille, et le matin notre petit-déjeuner.

C'est dans ce contexte que le Seigneur me conduisit alors à un jeûne de plusieurs jours, sans que j'en connaisse pour autant le but précis devant Dieu. Au soir de l'avant-dernier jour, dans des circonstances tout ce qu'il y a de plus banales, Dieu révéla visuellement à Marie-Claude un esprit qui « dominait » sur moi. Elle qui avait pris peur de ce genre de chose depuis notre conversion, du fait qu'elle avait commencé d'y croire réellement, s'adressa au Seigneur et lui dit : « Non, Seigneur ! Ce n'est pas possible ! Pas Alain ! Il faut vraiment Seigneur que tu me le confirmes ! »

Elle n'eut alors pas la révélation exacte du nom, mais sut toutefois que cela avait une incidence sur le « sommeil ». Quelque peu atterrée de cette nouvelle situation, mais ne sachant comment gérer la chose, elle n’en parla à personne. Elle prépara le traditionnel dîner de famille, et  selon nos habitudes, bien que je jeûnais, je m'assis à table avec toute la famille. Ce jeûne n'était peut-être d'ailleurs pas total, et je mangeais éventuellement un fruit, mais passons.

Sébastien prenait toujours ses repas face à moi, et se présenta comme chaque soir, tout guilleret à table. Il faut dire que dans des circonstances de vie un peu communautaires, il y a toujours un copain ou l'autre avec lequel il est agréable de faire des bêtises. Il devait avoir alors une douzaine d'années et très heureux de vivre. A peine quelques minutes furent-elles passées cependant, qu'il commença de tomber de sommeil, et dans le quart d'heure qui suivit, il eut une énorme peine à terminer son repas, tant ses yeux se fermaient malgré lui. La chose interpella profondément Marie-Claude, mais elle ne prit pas la liberté d’en parler ce premier jour.

Le lendemain soir, le dernier jour donc de ce jeûne, le même phénomène se reproduisit, bien que Sébastien ne fut au courant de rien, cela va de soi. La chose devenait par trop évidente pour être aussi répétitive, d’autant qu’elle suivait immédiatement cette interpellation du Saint-Esprit. Nous avions déjà mis en pratique certaines formes du combat spirituel, en rapport à des circonstances difficiles de notre vie, comme nous le verrons plus loin. Il nous semblait cependant que dans la vie de tous les jours, nous étions pour nous-mêmes d’autant plus en dehors de tout cela, que nous étions baptisés du Saint-Esprit, et sincères dans notre démarche chrétienne. Il fallait pourtant que Marie-Claude se rende à l'évidence de l’interpellation avérée du Seigneur, et malgré son incompréhension et ses craintes, elle commença d’ouvrir la bouche en s’attendant à Dieu. Un peu à la façon dont on marche sur des œufs, ne sachant pas comment je prendrai la chose, elle commença de bredouiller quelque peu, quant-à ses révélations. Avec quelques difficultés elle en arriva cependant au « sommeil », et là je ne la laissai pas terminer, je poussai un grand cri de joie. Le petit plus qu’elle venait de m’apporter, m’avait soudain permis de faire la relation avec mes trois visions successives dont elle n'était absolument pas au courant.

Un détail de ces visions m’avait bien quelque peu interpellé, mais faute d’en avoir une réelle compréhension, je n’y avais attaché qu’une importance modérée. Un homme assez grand, d’âge moyen, le cheveu assez court, se tenait assis face à moi à l’avant de son siège, comme pour me solliciter tout en m’accordant un très grand empressement. A chacune de ces trois reprises je n'avais pas su faire la relation entre ce détail, et le fait qu'en avion, les sièges sont les uns derrière les autres en classe affaire, d'où la présence insolite de cette personne assise face à moi, comme le Saint-Esprit voulait m’en donner la compréhension. Par le petit plus que m'avait apporté Marie-Claude, je venais de réaliser soudainement, que non seulement ces visions me venaient bien de Dieu, mais qu'il voulait de plus me montrer qu’à ce moment, j'avais agi sous l'emprise de : L'hypnose !

Sans-doute une personne qui se trouvait dans le même compartiment que moi, qui avait utilisé ma faiblesse du moment, et profité de mon désarroi à quitter cette femme que je laissais là-bas. Sous l’emprise de l’hypnose, j’avais donc donné mon accord au « péché » malgré tout le non-sens que cet acte avait alors représenté pour moi dans ce contexte. Si je mets le verbe pécher entre guillemets, c'est bien pour souligner que le péché, qui n'était alors pas reconnu de moi comme le péché tel que je le reconnais maintenant ou tel que je le reconnaissais dans mon enfance, avait été malgré tout ressenti comme un piège auquel j'avais donné mon approbation; une absurdité à laquelle je m'étais laissé aller. Dans la souffrance de cette séparation, l'ennemi avait eu raison de moi, et m'avait escroqué mon approbation à ce péché.

J'en expliquai alors toutes les grandes lignes à Marie-Claude, mais ne ressentis pas la nécessité de faire quoique ce soit de plus ce même soir, bien que la chose m’étonna quelque peu. Je ne veux pas dire qu’il m’eut été impossible de prier pour connaître la volonté de Dieu à ce sujet, mais je n’en eus pas la foi. Il n’y a d’ailleurs rien d’étonnant à cela, car le plus surprenant était à venir.  

Le lendemain matin, je me levai comme à mon habitude, et après le départ des enfants à l'école, je commençai de préparer notre petit déjeuner. A un moment donné, sans me rendre réellement compte de l’ensemble du contexte, je me mis à dialoguer avec « Marie-Claude », du moins me sembla-t-il alors. Tout en préparant notre repas, je commençai de « lui » adresser des reproches. Encore une fois, ce fut ce qu'il me sembla sur l’instant. Je lui tenais à peu près ce langage : « Oui, c'est ça, toi tu es sauvée, t'en a rien à faire de moi, ça ne te gêne pas que je sois perdu... »

Par chance mes préparatifs approchaient de leur fin, et je dus aller chercher le plateau de service du côté chambre, là où Marie-Claude dormait paisiblement du sommeil du juste, dans l’attente de son petit déjeuner. Je passai devant elle tout en continuant ma « conversation », mais pris par mon dialogue, rien ne m’interpella. Je m’emparai du plateau, fit demi-tour, contournai de nouveau le lit sans me rendre compte de rien, et là, au moment précis où j’allais sortir de la chambre, alors que je lui tournais déjà le dos, je pris soudainement conscience que Marie-Claude dormait et que ce n'était donc pas avec elle que je dialoguais. A l’instant même, je compris, que je m'étais fait piéger à converser avec devinez qui : Cet esprit d’hypnose ! Cela avait été d'une telle perfidie, que je m'étais cru faisant moi-même le reproche à Marie-Claude, de ce qu'elle était sauvée et pas moi. Le dialogue avait été si insidieux, que je m'étais cru moi-même entrain de parler, et elle de me répondre. Mu comme par une profonde colère intérieure, telle une forme de haine contre cet esprit impur, avec toute l'autorité de Dieu, je m’adressai alors à cet esprit à peu près dans ces termes : « Au nom de Jésus, toi tu as choisi ton camp, moi j'ai choisi le mien.»

Sans que je ne me fus attendu à quoique ce soit, au niveau de mon épaule droite, j'eus alors la vision d'une grande paire de ciseaux qui coupaient, avec une facilité déconcertant, un gros cordage, tel une amarre de bateau, et la discussion s’arrêta là. Depuis lors Sébastien ne manifesta plus jamais les mêmes symptômes, et Marie-Claude à qui cela était souvent arrivé d’en être également influencée, même et surtout dans nos moments les plus intimes, ne vécut plus non plus ces surprenantes difficultés.

Peut être me direz-vous, mais cela n'était pas passé par la Croix ? Il est vrai qu'à première vue, non ! J'avais bien sûr été lavé de ce péché comme des autres au moment de ma conversion, et de plus chaque fois que j'avais eu cette vision, je m'étais de nouveau repenti, bien inutilement sans doute puisque déjà lavé. Je ne pourrais pas dire que j’en avais été victorieux dans mes actes, car n’ayant pas su faire la relation de cause à effet, lors d’une éventuelle tentation préalable à ce genre de péché sous une autre forme. Le Seigneur m’en avait vraisemblablement rendu vainqueur avec mon consentement comme nous en verrons l’importance par la suite, mais je n’étais pas encore suffisamment conscient de tout le processus pour en percevoir tous les détails. Cet esprit ne résidait donc là que par les liens du passé, mais n'avait aucune emprise sur ma vie. Il était là, posé sur mon chemin, tel ce caillou en forme de camembert que nous avons vu dans le chapitre huit. Il m’avait alors suffi de prendre autorité au nom de Jésus au moment où le Saint-Esprit m’y avait conduit, pour qu'il parte, s'écarte de mon chemin.

Il est bien évident que Dieu avait utilisé pour cette première fois, une situation dont j'avais été vainqueur, même sans que je m’en fusse moi-même rendu compte sur le moment. S'il avait commencé de me parler de choses trop compliquées, je n'aurais sans doute pas tout compris à la fois, et serais tombé dans la culpabilité. J’aurais cru que le Seigneur me faisait des reproches, ne voyant alors dans mes erreurs que moi-même, et non ce qui m'y avait conduit. Comme c’était parfois le cas depuis ma conversion, j'aurai alors utilisé mes forces à combattre mes tentations, au lieu du tentateur. J'aurai confondu l'homme que j'étais, avec l'esprit qui le dominait.

Il est vrai que la responsabilité du péché nous incombe entièrement, mais plus nous participons à rendre Jésus vainqueur de la fermeture des portes de notre « chair » au tentateur, moins ce dernier peu nous tirer dans ses pièges. Allons-nous chercher de jolis et très alléchants gâteaux à une pâtisserie dont le rideau de fer est baissé ? Non ! L'enseigne pâtisserie ne nous intéresse plus.

Dieu a donc utilisé ce qu’il savait que je pourrais comprendre, ce qui souligne d’ailleurs bien la souveraineté de Dieu, et le caractère banal de ces écrits. Beaucoup en effet ne se rendront jamais compte de tout ce qu’ils liront dans cet ouvrage, même si le mécanisme décrit s’opère à leur insu dans leur âme et leur esprit. Il n’y a donc rien d’exceptionnel à cette situation, et surtout pas de quoi en faire une doctrine. Avant d'aller plus loin, je tiens à rappeler à chacun, que je ne suis en rien différent de tout autre chrétien qui avance dans la sanctification. Peut-être m'a-t-il fallu au contraire plus qu'à d'autres, de Saines révélations de Dieu sur ce « mécanisme concret » de la construction de notre âme, pour que j'accepte de le suivre. Je sais par contre que bon nombre ne se font pas tirer l'oreille, comme cela fut mon cas, pour avancer selon Dieu. Pour tous ceux-ci, toutes ces explications leurs paraîtront très certainement bien compliquées et inutiles. Je suis entièrement d'accord avec eux. Je sais en effet que Dieu est souverain, et qu'il conduira TOUJOURS à la vraie repentance et la vraie libération celui qui veut le suivre avec sincérité et vérité, même si celui-ci n'a pas toutes compréhensions de ce qui se passe en lui, en son âme. Le Seigneur fit cependant pour moi comme il veut faire pour chacun de nous, si nous le laissons faire dans la repentance de nos péchés. Il veut que nous discernions correctement nos erreurs pour nous en repentir, ne plus les reproduire et avancer de jour en jour vers la stature parfaite de Christ. Ne sommes-nous pas des sacrificateurs pour Dieu son Père, comme nous l’avons déjà lu dans (Apocalypse 1-5/6) ?

C’est pourquoi Dieu ne veut pas nous laisser dans l’ignorance du domaine spirituel. Je vous le disais donc au début de ce chapitre, préalablement à cette situation, nous avions déjà vécu dans la communion avec le Saint-Esprit, des expériences qui nous avaient préparés à ce combat. Si je ne vous en ai pas parlé dans l'ordre, c'est parce que l'une de ces expériences n'avait alors fait qu'effleurer notre compréhension sur tous ces liens du passé, dont Jésus veut nous rendre vainqueur afin de nous permettre d'accomplir la volonté de Dieu notre Père.

Une fois encore nous en avions pourtant été victorieux selon les règles de Dieu, sans connaître véritablement le pourquoi de notre cheminement. Ce sont par de telles circonstances, que nous pouvons voir clairement tout l'Amour que Dieu déploie pour chacun de nous et du « tact » qu'il met à « déconstruire » notre ancienne bâtisse, si nous nous laissons guider par le Saint-Esprit dans ce cheminement miraculeux. Personne n’y échappe car Dieu nous aime tous d’un même Amour. Certains s’en rendront parfaitement compte, d’autres à peine et d’autres encore, pas du tout.

Je ne voudrais surtout pas donner d’interprétation à cette prise de conscience en notre faveur, Marie-Claude et moi, car Dieu connaît chacun et ce qui lui est bon. C’est ainsi qu’au tout début de notre conversion nous avions été très bien encadrés par d'autres chrétiens qui nous avaient enseigné les bases même du combat spirituel au nom de Jésus. Pour ce qui était de certaines parties de notre vie comme les souffrances bénignes, nous avions donc commencé de mettre en pratique ce type de prières avec foi, sans pour autant tomber dans l'extrême de ne plus nous soigner. Nous avions déjà assisté à plusieurs guérisons divines, et notre foi avait rapidement grandi dans ce domaine. Dieu voyait donc notre cœur, et savait également à quoi il nous préparait lui-même dans ses voies.

Sans doute vous souvenez-vous de la page 110 et les suivantes, de ce « monseigneur » que nous étions allés voir comme pour nous désenvoûter, ainsi que toutes les manifestations qui s'en étaient suivies.

Il est bien évident que cela nous avait marqués, mais notre conversion était passée par-dessus toutes ces tracasseries, et près d’un an et demi plus tard et une vie pleine de rebondissements, nous avions complètement oublié certains rapprochements que Dieu allait nous révéler. J'avais alors retrouvé un emploi intérimaire en bureau d’études, tandis que Marie-Claude avait pris sa retraite quelques mois après notre conversion. Sa santé s’en était trouvée bien améliorée dans l’ensemble, mais un soir, à mon retour du travail, je la trouvai pourtant alitée. Elle souffrait d'un peu partout, et semblait fiévreuse. Nous nous tînmes donc ensemble devant Dieu dans la prière à ce sujet, et nous nous attendîmes en cela, à une réponse de sa part. Celle-ci ne se fit pas attendre très longtemps il me semble, car le Seigneur me donna de voir le combat que je menais spirituellement dans la prière. Dans l’encadrement d’une porte à deux ventaux dont le haut était ouvert sur un espace sombre, deux petits yeux bridés d’une face à la peau grise toute boursouflée me narguaient. La porte d’une largeur normale, était cependant beaucoup trop étroite pour permettre le passage tant du « personnage », que de son propre « visage », mais il se tenait là comme en maître. A côté de cette petite porte sombre, une autre porte de grande taille s’ouvrait sur le paysage d'un terrain rougeâtre et pierreux, brûlé par le soleil, et sur le côté un genre de talus de pierres anguleux. Dans ma prière, bien que je donnai et redonnai l’ordre de se retirer à cette face narquoise, au non de Jésus, elle continuait de me défier et rien ne se passait. Une fois, deux fois, trois fois : Rien ! Cette chose bizarre continuait de me rire au nez. Une forme de colère identique à celle dont je viens de vous parler en rapport avec l’hypnose s’empara alors de moi, et avec toute l'autorité que Dieu me donna, j'ordonnai à ce regard de se retirer.

La petite porte s'obscurcie alors complètement et je vis dans la grande porte ensoleillée, l'arrière-train d'un éléphant s'en aller. A peine avait-il fait quelques pas, qu'il fit cependant volte-face, et de nouveau me nargua au travers de la petite porte. Je repris immédiatement autorité au nom de Jésus, et beaucoup plus vite je le vis repartir dans la grande porte, puis plus rien.

Marie-Claude s’en trouva aussitôt beaucoup mieux et nous crûmes avoir obtenu la « victoire », sans trop comprendre pour autant. Sans même nous attarder l’un et l’autre sur le combat que j’avais du mener, nous en restâmes là ce premier soir.

Le lendemain, toujours à mon retour du travail, je trouvai de nouveau Marie-Claude dans le même état. Je recommençai donc de prier, mais sans toutefois m'attendre à devoir mener le même combat que la veille. A peine avais-je pourtant commencé de prier, que de nouveau cette vision de mon combat me vint. Je priai donc une fois encore au nom de Jésus, et beaucoup plus rapidement je vis le même éléphant que la veille s’en aller dans la porte ensoleillée. J’avais été moins surpris du résultat cette seconde fois, aussi j’allai mieux percevoir et retenir les détails qui se trouvaient dans la grande porte.

Ma prière terminée, je commençai d'expliquer les détails de cette vision à Marie-Claude, qui encore une fois allait mieux. Je lui décrivis tout consciencieusement dans le même ordre que je l'ai fait ici, et quand j'en arrivai à la fin de l'explication de la grande porte, pour bien lui préciser tous les détails, sur le côté droit, je lui expliquai ce « talus » de pierres anguleux. Je cherchai un exemple précis pour parfaire ma description, et je lui dis, c’était... Oh Là là ! Avant même que je n'aie eu le temps de m’exprimer, j'en avais fait tous les rapprochements. C'était : Comme en Egypte ! C'était en fait comme j'avais voulu lui dire, le bas d’une pyramide.

Je me rappelai alors, un genre d’assiette ornée, que ce « monseigneur » avait au-dessus de son bureau et qui représentait en diverses couleurs, ces fameux yeux narquois qui me riaient au nez. Nous nous rappelâmes également les paroles de celui-ci, au sujet de ce fameux mélange avec lequel il nous faisait encenser la maison du sous-sol au grenier, et qui brûlait si difficilement sur des charbons  ardents. Il nous avait alors déclaré devoir aller chercher cette précieuse marchandise : En Egypte !

Après avoir fait la relation avec la texture de ce produit, nous comprîmes qu'il ne pouvait s'agir que de crottin d'éléphant mélangé à des herbes aromatiques, et la « divinité » à laquelle il adressait ses requêtes n'était vraisemblablement qu'un de ces si nombreux dieux égyptiens qui ne sont en réalité que divinités, et magie de l'ennemi.

N'oublions jamais en effet qu'il n'y a qu'un seul chemin qui mène Dieu et pas trente six, pas même deux (Jean 14-6) Jésus lui dit: Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.//

Par l'intermédiaire de cet homme, nous avions donc demandé de l'aide à quelqu'un d'autre qu'à Dieu. En cela il n'y a pas cinquante solutions : Ou nous nous adressons à Dieu, ou nous nous adressons à Satan. Jésus a bien dit lui-même, nul ne vient au Père QUE PAR MOI. Nous nous étions donc mis un peu plus de nous-mêmes sous la seule coupe de Satan. Il est vrai que depuis notre conversion, Marie-Claude allait de mieux en mieux. Je ne pourrais plus vous affirmer maintenant sans crainte de faire une erreur, qu'entre le moment où nous étions allés voir cet homme et notre conversion, elle avait eu un réel mieux ou si sa santé était restée stationnaire. Je peux cependant vous assurer encore une fois  sans crainte de me tromper : Satan n'est jamais divisé contre lui-même, car pour lui l'important n'est pas de faire mourir le corps, mais bien de prendre notre âme. Nous étions donc tombés l’un et l’autre dans un péché d'idolâtrie qui donnait d'autant plus de droits à Satan, que celui-ci avait été commit contre la foi de la personne concernée. N'oublions pas en effet le premier de tous les commandements dans (Exode 20-2/3) : Je suis l'Éternel, ton Dieu qui t'ait fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autre Dieu devant ma face.//

Dans le cas présent, nous étions deux personnes concernées, Marie-Claude et moi. Ces rencontres avec ce monseigneur, m’avaient bien parue quelque peu dérisoires et farfelues pour ma part, sans pour autant aller contre ma foi en Dieu, puisque je ne croyais pas qu’il existait. Il s’était donc agi pour moi d’un péché banal, certainement même moins important que beaucoup d’autres de l’époque. Un péché dont je vous décrivais le type comme celui d’une amarre laissée au gré des flots.

Cela n’avait par contre, pas été du tout le cas de Marie-Claude qui avait reçu l'enseignement de sa grand-mère de parler à Jésus à la page 108 et l'avait toujours mis en pratique. Elle ne le vivait certes pas comme beaucoup le vivent dans certains milieux charismatiques tel un dialogue « avec » Jésus, mais s’adressait toutefois « à » lui dans toutes ses requêtes. Elle ne croyait certes pas entendre ce que Jésus attendait d'elle, elle n’était pas même sûre que Jésus l’entendait, mais cela n’empêchait cependant pas Jésus de l’écouter, la chérir, et toujours tenir ses promesses contenues dans la parole de Dieu. Son péché d’aller vers ce « monseigneur », s’appelait donc péché au même titre que le mien, mais elle, contrairement à moi, était tombée de par sa foi, dans ce contexte de s'abaisser, de donner raison au « péché » en allant voir cet homme.

Si j'ai encore une fois mis le mot péché entre guillemets, c'est pour que chacun fasse bien la différence à la façon de commettre le péché. Elle non plus, ne considérait plus le péché comme beaucoup d'entre nous l'avons ressenti lorsque nous étions enfants, mais il était pourtant absolument le même. A cause de ses mauvais états de santé, à cause de ses souffrances, à cause de l’impasse que nous vivions, elle avait cédé à celui-ci. Elle était allée contre sa foi, et contre les enseignements de Dieu.

Nous ne nous rendons pas compte, combien il nous est facile de tomber dans les pièges de l'ennemi. Oh ! Bien sûr, il tisse ses filets tout au long de notre vie, généralement sans que nous n’en prenions parfaitement conscience. Dieu ne pourra nous en défendre, que si nous acceptons de le suivre et si nous lui réservons la toute première place, en tout temps en tous lieux et en toutes circonstances. Jésus nous a ouvert un chemin vers notre Père, sachons le prendre et aussi le conserver. Malgré la repentance que nous avions eue à ce sujet, au moment de notre conversion, nous nous repentîmes une seconde fois.

Nous n'avions peut-être pas raison d'agir ainsi, car une repentance est une repentance, mais je ne pense pas que le Seigneur nous en ait tenu rigueur pour autant. D'ailleurs, en avions-nous alors la connaissance ? Je ne saurais le dire, tout comme je ne saurais dire quand, nous avions été vainqueurs de la tentation à retourner vers de telles pratiques. Une fois encore dans notre ignorance Dieu avait certainement très bien fait les choses, et nous avait rendus vainqueurs selon ses règles, même si nous n'avions alors pas su les reconnaître.

Que personne ne se leurre, le chrétien baptisé de l'Esprit, est tout autant à la merci de ce genre de ruse de l'ennemi. Bien évidemment, le Saint-Esprit essaiera à tout prix de lui éviter, mais s'il n'écoute pas et dans l'adversité préfère céder à la tentation de suivre sa chair plutôt que l’Esprit de Dieu, il n'en sera que plus répréhensible.

Le lien tissé par l'ennemi ne sera que plus fort et peut-être encore plus incompréhensible pour celui qui l'aura subi, mais tant qu'il ne s'en repentira pas, il tombera dans d'autres pièges plus graves. C'est bien pour cela que le risque de suivre sa propre chair est beaucoup plus dangereux, et donne d'autant plus de droit à l'ennemi pour celui qui est baptisé de l'Esprit, que pour celui qui ne l'est pas. Lorsque deux clans se font la guerre, l'un revêt une tenue, l'autre une autre. Si l'un ou l'autre rencontre un « civil », sauf peut-être dans certaines guerres ethniques que nous voyons si souvent de nos jours, personne ne l’importunera. Si ce même civil revêt l'habit de l’un des clans, l'autre ne le reconnaîtra-t-il pas ? Ne lui fera-t-il pas la guerre sans merci. Pour nous, nous sommes armés, et l’ennemi n'a qu'une possibilité depuis que Jésus donna sa vie pour le pardon de nos péchés, ce n'est pas de nous subtiliser notre arme, cela voudrait dire qu'il peut entrer là où nous sommes, mais c'est bien que nous la lui donnions de notre propre gré là où il réside, dans le péché, dans l'offense à Dieu. Lorsque nous sommes militaires, si nous agissons ainsi alors que nous sommes en guerre, serons-nous félicités par nos supérieurs ? Si nous ne passons pas par le peloton d'exécution, nous pourrons nous estimer forts heureux. Jésus a versé son sang pour le pardon des péchés dont nous nous repentons, alors sans doute pourrons-nous nous repentir d’avoir donné notre arme comme de tout autre péché, mais tant que nous ne nous en serons pas repentis à la Croix, nous resterons prisonniers du péché que nous reproduirons.

Les règles sont les règles, si nous ne combattons pas selon les règles que nous imposons souvent à de plus jeunes que nous dans la foi, ne nous étonnons pas d'être vaincus. L'ennemi n'aura peut être pas le droit de prendre notre vie, encore que..., mais il nous aura fait prisonnier dans cette partie de notre vie. Pour bien s'amuser en son temps, il aura tressé ce lien suffisamment long pour que nous continuions de nous considérer libres, mais comme nous le disions voici quelques pages, au moment opportun pour lui, il tirera sur ce « cordage » et nous mettra au sol. Il attendra pour en rire à son aise, que nous soyons alors bien parfaitement roulés dans la boue, et s'il le peut, que beaucoup d'autres en subissent de graves blessures.

N'attendons pas cela, laissons le Saint-Esprit nous conduire dans la véritable bénédiction, la libération de notre âme de tous ces esprits qui la harcèle. Pour cela restons vrais, afin que l'Esprit de vérité puisse nous faire prendre conscience qu’il n’est pas le seul à essayer de nous conduire. Si nous avançons selon lui, nous avancerons dans le respect de la loi de l'Éternel, avec joie et vérité et cette vérité nous rendra encore plus libre.

Nous n’avons encore fait qu’aborder le sujet de ces liens dans cet ouvrage, car beaucoup d’autres dont nous nous servirons comme exemple par la suite, nous amenèrent à la réelle compréhension de cette dimension. Qu’il se soit agit de liens ou de simples péchés, ils seront donc traités de la même manière à la Croix. L’important est de savoir que tant que l’ennemi nous tient un tant soit peu, il essaiera de faire levier pour nous entraîner avec lui. Il est donc fondamental que notre volonté soit tournée cent pour cent vers Dieu, pour découvrir le moindre iota que nous pouvons encore laisser à l’ennemi en nous. Nous courrons alors vers la véritable bénédiction de Dieu, celle d’être un jour appelés fils de Dieu jusqu’à pouvoir aimer nos ennemis, et bénir ceux qui nous maudissent et nous persécutent !

Que Dieu nous bénisse tous !  Et qu’à lui soit toute la Gloire !

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